Amitié sans frontières
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Amitié sans frontières

Le forum est consacré à réunir des amis du monde entier pour un échange culturel et d'idées sur différents sujets!
 
AccueilPortailGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Rechercher
 
 

Résultats par :
 
Rechercher Recherche avancée
Derniers sujets
» Bonjour
un pays et une culture. EmptyJeu 4 Juil - 17:55 par Couleur café

» Joli temps de l'avent
un pays et une culture. EmptyDim 9 Déc - 11:55 par Domi

» Bonjour
un pays et une culture. EmptySam 20 Oct - 12:07 par Domi

» Deux entreprises prestigieuses lorraines
un pays et une culture. EmptySam 29 Sep - 18:40 par Domi

» Janik Coat auteure illustratrice
un pays et une culture. EmptyVen 21 Sep - 11:43 par Domi

» Peintres orientalistes
un pays et une culture. EmptyMer 19 Sep - 0:30 par Domi

» L'huile de ricin
un pays et une culture. EmptyMar 18 Sep - 15:23 par Domi

» Bonne nuit en poésie
un pays et une culture. EmptyMar 11 Sep - 8:15 par Domi

» Une bonne nuit en compagnie de madame Butterfly, opéra de Puccini
un pays et une culture. EmptyDim 9 Sep - 0:35 par Domi

Marque-page social
Marque-page social reddit      

Conservez et partagez l'adresse de Amitié sans frontières sur votre site de social bookmarking

Conservez et partagez l'adresse de Amitié sans frontières sur votre site de social bookmarking
Navigation
 Portail
 Index
 Membres
 Profil
 FAQ
 Rechercher
Forum
Partenaires
Forum gratuit



Tchat Blablaland
Forum
Sites favoris
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 un pays et une culture.

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Domi
Admin
Domi


Nombre de messages : 498
Date d'inscription : 02/05/2009

un pays et une culture. Empty
MessageSujet: un pays et une culture.   un pays et une culture. EmptySam 23 Mai - 15:56

Un pays, c'est aussi un peuple et une culture. Je me permets de rajouter à ta présentation, cette petite vidéo qui présente à la fois des décors, des monuments de Tunisie, comme le grand théâtre de tunis, et un style de musique, le maalouf, qui représente bien ce beau pays et que personnellement jaime beaucoup, surtout lorsqu'il est interprété par Lotfi bouchnak.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
Revenir en haut Aller en bas
oasien

oasien


Nombre de messages : 340
Age : 77
Localisation : Gabes- Tunisie
Date d'inscription : 21/01/2008

un pays et une culture. Empty
MessageSujet: Re: un pays et une culture.   un pays et une culture. EmptyDim 24 Mai - 20:52

Le malouf est importé par les andalous qui se sont réfugiés en Tunisie venant d'Espagne au XIII éme siècle d'où ils étaient chassés par les chrétiens.Ce style de musique est devenu la principale musique traditionnelle tunisienne.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mon-paradis-oasis.blogspot.com
nonna tamy
Admin
nonna tamy


Nombre de messages : 185
Date d'inscription : 29/04/2009

un pays et une culture. Empty
MessageSujet: Re: un pays et une culture.   un pays et une culture. EmptyLun 25 Mai - 9:38



Cette musique est l'un des vestiges les plus attrayants et pourtant le moins connusurtout en Occidentd'une civilisation très raffinée, la civilisation hispano-maghrébine, née de la fusion des cultures marocaine et andalouse et dont le Maroc est devenu, par la suite, l'héritier fondamental.
En effet, par sa position géographique, le Maroc a été, plus que les autres pays du Maghreb, en relation étroite avec l'Espagne, tout au long des huit siècles de son histoire musulmane. Les deux pays ont même été unifiés durant une assez longue période, sous le règne des Almoravides, des Almohades et des Mérinides. À ces facteurs qui ont largement contribué à la fusion des cultures marocaine et andalouse, il faut ajouter le rôle, non moins considérable, joué par les réfugiés andalous, qui, par vagues successives, déferlaient sur le Maroc, au fur et à mesure que s'étendaient les conquêtes chrétiennes. Cet exode a atteint son point culminant après la chute de Grenade en 1492: la plupart de ceux qui ont été expulsés de l'Espagne ont trouvé leur dernier refuge au Maroc.
On ne peut déterminer avec précision l'époque où la musique andalouse a fait son apparition au Maroc, les chroniques étant muettes à ce sujet, mais il est probable que les villes septentrionales du pays aient connu cet art dès le début du dixième siècle, c'ést-à-dire à l'époque où l'Espagne musulmane connaissait l'âge d'or de sa civilisation: sa culture rayonnait alors, de toute son intensité, sur le monde occidental, et des esprits avides de savoir, venaient y approfondir leurs connaissances ou perfectionner leurs talents artistiques. Cette musique s'ést développée par la suite, grâce aux apports de chaque nouvelle vague de réfugiés andalous et à la contribution de plusieurs générations de musiciens marocains.
Tous les chroniqueurs arabes s'accordent pour affirmer que l'arrivée en 822 de Ziriab à Cordoue, alors capitale des Omeyyades d'Espagne, a eu une influence décisive, sur l'avenir de la musique andalouse. “Les premiers andalous chantaient à la manière des Chrétiens ou des `houdat'1 jusqu'à l'arrivée du grand maître Ali Ibn Nafi, surnommé Ziriab... Il leur révéla des chants qu'ils n'avaient jamais encore entendus. Sa manière de chanter fut imitée, à l'exclusion de toute autre.” (Ahmad at-Tifachi: Mout'at al-asma').
Musicien de grand talent, Ziriab avait suscité la jalousie de son maître Ishaq al Mawsili (767-850) à la cour de Haroun ar-Rachid et fut contraint, sous ses menaces, de quitter Bagdad et d'aller faire prévaloir ailleurs ses talents artistiques. Arrivé à Cordoue, il trouva à sa rencontre l'Emir Abdou Rahmane Ibn Al Hakam en personne, geste qui témoigne de l'intérêt qu'on portait à la musique et de l'estime dont jouissaient les artistes dans la société musulmane de l'époque. Cordoue était alors le centre d'une civilisation florissante et jouissait, déjà, d'une bonne renommée artistique. A la cour omeyyade, se pressait une multitude de musiciens et de chanteurs remarquables, tels que Zarkoun, Alloun, Ibn an-Nachit, Monsour... Mais Ziriab ne tarda pas à les supplanter tous, car il n'était pas seulement doué d'une voix sans égale, mais il pratiquait aussi un chant nouveau, dans lequel se mêlaient les dernières pratiques de l'école de Bagdad et celle de sa propre invention. C'était aussi un virtuose du luth et un esprit encyclopédique...son répertoire aurait compté dix milles chansons.
A Cordoue Ziriab instaura donc une nouvelle méthode de chant. Pour élargir le registre du luth, il l'avait doté d'une cinquième corde et pour en améliorer la sonorité, il employait un plectre en plume d'aigle et des cordes en boyaux de lionceau. Enfin, pour enseigner le chant selon ses nouvelle méthodes et lui assurer une longue durée, il fonda à Cordoue un conservatoire où il donnait lui-même des cours, assisté de ses fils et de ses disciples. Son influence fut considérable: “il léga à l'Andalousie un répertoire immense de chants que les génerations se transmirent jusqu'à la période des Rois de Taïfas. Séville en fut submergée, comme par un océan, et, après sa prise par les Chrétiens, cet art se répandit en Ifriquïa et au Maroc. Il en reste, aujourd'hui encore, quelques vestiges malgré le déclin de ces royaumes et la régression de la vie urbaine...” (Ibn Khaldoun, al-Mouquaddima).
Sous la Dynastie Almoravide, la musique andalouse connait une grande vogue au Maroc. L'histoire a conservé le noms d'un certain nombre de compositeurs andalous qui se sont établis dans notre pays à cette époque, tels Ibn Baja, vizir de Yahya Ibn Youssef Ibn Tachfine “à qui sont dûs les airs les plus réputés en Andalousie” rapporte l'historien marocain Ali Ibn Saïd. Parmi ces compositeurs figurent également Aboul Houssaïn Ali Ibn al-Himara al-Gharnati, disciple d'Ibn Baja et Aboul Abbas al-Moursi...
Avec l'avénement des Almohades, la musique tombe en discrédit, à cause du caractère puritain de leur doctrine. Ibn Toumert, fondateur de la Dynastie, incitait ses partisans à détruire les instruments de musique. “Le Calife Yakoub al-Mansour ordonna d'arrêter les chanteurs et de les incarcérer partout où on les trouvait; ils furent obligés de se déguiser et se dispersèrent à travers le pays. Le marché des “kaïna”2 tomba dans le marasme, tant la demande était faible” (Ibn Idhari, al-Bayane al-Moghrib.)
Ces mesures ont obligé la musique andalouse à se camoufler derrière les “madihs,” cantiques en l'honneur du Prophète, qui devaient connaître une grande vogue par la suie. Ces cantiques étaient composées sur des modes andalous et puisaient leur inspiration de la musique andalouse.
Ibn Khaldoun, cité plus haut, nous fournit des renseignements précieux concernant cette musique au temps des Mérinides: une grande partie du répertoire semble avoir été perdue, ce qui en subsiste appartient à l'école de Séville. Mais après la chute de Grenade, cette musique connaît un nouvel essor: elle s'enrichit de l'apport des réfugiés grenadins dont la majorité vient s'établir au Maroc.
La chute de Grenade, ainsi que les interventions armées des Chrétiens sur le sol marocain, provoquent, sous le règne des Wattassides et des Saâdiens, un mouvement nationaliste qui se traduit par une exaltation des sentiments religieux: le peuple met son espoir de libération dans une renaissance de l'Islam. De nombreuses “zaouias” sont fondées; c'est de là que sont lancés les appels à la guerre sainte (jihad). Ce sont aussi des foyers d'enseignement du soufisme. La récitation du Coran, le chant des “madihs,” les cérémonies du “dhikr” (3... font partie de cet enseignement et tirent leurs éléments musicaux du riche répertoire andalou.
Le chant religieux semble avoir prévalu sur le chant profane durant cette période.
Sous la Dynastie alaouite, la musique andalouse jouit d'un mécénat qui favorise de nouveau son épanouissement et permet l'éclosion de nombreux talents remarquables. Des recueils de chants andalous font leur apparition; le plus célèbre est celui de Mohammed El Haïk, paru en 1800, et qui est resté, jusqu'au début de ce siècle, la principale source de renseignements sur la musique andalouse. Moulay Mohammed IV et Moulay El Hassan I fondent, respectivement, à Fès et à Marrakech, des écoles qui dispensent, entre autres, l'enseignement de cette musique. Pour la première fois, des colloques sont organisés, pour étudier les moyens de sauvegarder le patrimoine musical andalou. Enfin, les grands maîtres de cet art jouissent de la protection des souverains alaouites et sont comblés par eux d'honneurs et de bienfaits.
le lien est ici
http://www.musique.ma/aboufaress/musique_andalouse_marocaine.htm
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





un pays et une culture. Empty
MessageSujet: Re: un pays et une culture.   un pays et une culture. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
un pays et une culture.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Bouillon de culture, c'est quoi?
» La Tunisie, mon beau pays!
» "Au pays", nouveau roman de Tahar Ben Jelloun

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Amitié sans frontières :: Mon pays, ma ville! :: Mon pays-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser